«nous disposons de quatre langues pour exprimer notre désir, avant d’ahaner : le français pour l’écriture secrète, l’arabe pour nos soupirs vers Dieu étouffés, le libyco-berbère quand nous imaginons retrouver les plus anciennes de nos idoles mères. La quatrième langue [...] demeure celle du corps que le regard des voisins [...] prétend rendre sourd et aveugle, puisqu’ils ne peuvent plus tout à fait l’incarcérer. » L'amour, la fantasia (1989)